Les primo-accédants sont des ménages qui décident d'acquérir un bien immobilier en qualité de résidence pour la toute première fois. Cependant, si être primo-accédant présente des avantages, elle présente tout aussi bien d'énormes complications qui s'avèrent être plus intense dernièrement. L'article suivant vous fera le point sur les différentes difficultés que rencontrent les primo-accédants dans leur quête de logement.
Plan de l'article
L'exigence d'un apport personnel plus élevé
En effet, plusieurs ménages désirant être propriétaire d'un logement mais se trouve dans l'impossibilité de subvenir financièrement aux dépenses que requiert tel ou tel logement. Ainsi, ils sont obligés de faire recours à des crédits immobiliers. Certes, en qualité de primo-accédant, ils bénéficient d'un certain nombre de privilèges comme les réductions des TVA, mais sont confrontés néanmoins à des difficultés lors d'un crédit.
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Ainsi, les institutions financières exigent de la part des primo-accédant la disposition d'un apport conséquent pour cause l'élévation des prix de l'immobilier. Cette condition imposée par les institutions financières aux primo-accédants constitue un impact conséquent. En effet, la plupart d'entre eux ne disposent que d'un faible épargne et donc se trouvent dans l'impossibilité de répondre à ce critère des institutions financières.
Ils seront donc victimes d'un refus de leur demande d'emprunt pour acquérir pour la toute première fois leur résidence principale. C'est alors comme un rêve qui touche à sa fin sans avoir eu l'opportunité de se réaliser. Tout leur projet tombe à l'eau ce qui constitue un vrai problème pour la société aussi.
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Une durée d'emprunt immobilier plus longue
À l'origine, la durée des emprunts était de 27 ans mais à la vue des nouvelles réformes, cette durée passe désormais à une durée de 25 ans. Malgré cette marge fixée, la durée des prêts se trouve être allongaés de plus en plus pour les primo-accédants. Cet allongement ne leur laisse pas la possible d'emprunter plus qu'il ne leur en faut pour cause principale la hausse spectaculaire des taux d'intérêts par les institutions financières.
La hausse du taux d'intérêt combinée avec l'allongement des durées d'emprunt n'arrangent en rien la situation des primo-accédants. Ils se trouvent contraint donc de s'abstenir des emprunts afin d'éviter au mieux les surendettements. Il ne sert à rien de s'endetter alors que vous pouvez réfléchi sur les différentes capacités de mobilisation de vos moyens financiers sur un long terme.
La hausse des taux de crédits immobiliers
La hausse des crédits immobiliers est certainement l'une des premières difficultés que rencontrent les primo-accédants. Comme souligné plus haut, la majorité de ces ménages a recours aux crédits immobiliers pour l'acquisition de leur logement parce qu'elle n’a pas une épargne suffisante pour gérer le coût de leur logement. Les différents évènements survenus récemment comme la guerre de l'Urkaine a eu un impact sur les taux d'intérêts.
Ainsi, plus les prix des biens que ce soit mobilier ou immobilier augmentent plus les taux d'intérêts montent en flèche. Ce qui constitue un véritable frein pour les ménages primo-accédants. Ils estiment le taux moyen pour l'acquisition d'un bien immobilier qu'il soit neuf ou ancien à un taux de 1,79% et ceci en 2022.
L'augmentation de ces taux d'intérêts se poursuivra en 2023. Vous pouvez notifier la hausse spectaculaire que subira ces taux d'intérêts. Selon les experts, ce taux ira jusqu'à 2,80% en juin 2023 puis ensuite arrivera à se stabiliser mais cela reste encore à voir.
Les difficultés d'accès à l'assurance emprunteur
Au-delà de la hausse des taux de crédits immobiliers, les primo-accédants se heurtent aussi à des difficultés d'accès à l'assurance emprunteur. Cette assurance est indispensable pour garantir le remboursement du prêt immobilier en cas d'incapacité de paiement due à une maladie ou un accident.
Les primo-accédants peuvent rencontrer des problèmes pour obtenir cette assurance. Effectivement, les assureurs peuvent refuser leur demande si ces derniers présentent un profil jugé 'à risque', c'est-à-dire s'ils ont des antécédents médicaux ou s'ils exercent une profession considérée comme dangereuse.
Depuis l'entrée en vigueur de la loi Hamon en 2014 et de l'amendement Bourquin en 2017 permettant aux emprunteurs de changer d'assurance chaque année, certains établissements bancaires cherchent par tous les moyens à garder leurs clients captifs afin qu'ils souscrivent à leur propre contrat d'assurance emprunteur proposé lors de la signature du prêt immobilier.
Face à ces obstacles, les primo-accédants doivent bien préparer leur dossier et surtout ne pas hésiter à faire appel aux services d'un courtier spécialisé qui saura trouver le contrat correspondant le mieux à leur profil et au meilleur prix possible. La comparaison entre différents contrats est essentielle car elle peut permettre aux ménages primo-accédants une économie importante pouvant atteindre quelques milliers d'euros sur toute la durée du prêt.
Le choix d'un bien immobilier adapté à son budget
Au-delà des taux de crédits immobiliers et de l'assurance emprunteur, le choix d'un bien immobilier adapté à son budget est aussi un défi important pour les primo-accédants. Le marché de l'immobilier peut être très compétitif, en particulier dans les grandes villes où la demande est forte.
Les ménages qui souhaitent devenir propriétaires doivent donc trouver le juste équilibre entre leur envie d'avoir une maison ou un appartement confortable et leurs capacités financières. Pour cela, ils doivent bien réfléchir aux critères prioritaires : nombre de pièces, localisation géographique, proximité des transports en commun ou encore état du logement.
Dans ce contexte difficile pour les acheteurs débutants, certains choisissent aussi d'acheter dans des zones moins prisées mais en développement afin de profiter d'une plus grande surface habitable à un prix plus raisonnable. Les territoires ruraux sont par exemple attractifs car ils offrent souvent des biens immobiliers avec jardin et parking pour un coût moindre qu'en ville.
Afin d'aider les primo-accédants à faire face à ces difficultés liées au choix du bien immobilier idéal adapté à leur budget ainsi que dans la négociation du prêt bancaire correspondant au mieux à leur profil financier personnel et/ou familial (emploi stable ou précarité professionnelle), il existe différents dispositifs tels que le prêt à taux zéro (PTZ) qui peut permettre aux ménages modestes bénéficiant notamment de conditions sanitaires strictes depuis 2020 jusqu'au 1er juillet 2022 d'acheter leur premier logement en obtenant une aide financière de l'État sous forme de prêt sans intérêts. Il est aussi possible d'avoir recours à un courtier immobilier pour obtenir des conseils personnalisés et trouver la meilleure solution pour son projet d'achat immobilier.